Enclaves sont qualifiées de part les nordiques
Rattachées au pays de leurs amis ibériques
Cités usurpées comme il convient de dire
Parties d’un corps qui n’est pas à définir
Aux contours clairs par l’histoire tracés
Qu’aucune razzia ne peut effacer
Sebta et Mellilia les sœurs enchaînées
Depuis leur geôle arrivent à se concerter
Se confient aux vagues leur messager
Scrutent l’azur respirent la méditerranée
Restent attachées malgré les barbelés
A la mère patrie qui ne peut les oublier
Sebta et Melilla attendent la délivrance
Pour révéler toute leur magnificence
Sentinelles avancées de la porte de l'océan
Témoins de la lutte d'Héraclès et d'Antée le géant
Se disputant les jardins des Hespérides
Qui cachent les secrets de l'Atlantide
Sebta et Mellilia ne furent pas impressionnées
Bien qu'importunées d'une visite inopinée
D'un conquistador qui vint pour les narguer
En donquichotte défendre un empire supposé
Le colonialisme croit-on est terminé
Une nostalgie récente tend à le perpétuer
Sebta et Mellilia ne cèdent pas à la soumission
Gardent toute leur mémoire sans perdition
Avec leurs profondes racines Africaines
Elles s'ancrent à jamais dans la terre marocaine
L'occupation les murs et les barbelés
La liberté sait toujours les balayer
Le Chergui peut souffler très fort
Sebta et Méllilia restent au bon port
M.Guessous
Casablanca le 16-11-07
mardi 8 avril 2008
Sebta et Mellilia
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