vendredi 28 mars 2008

J’écris



J’écris quelle magie de pouvoir le faire
Ma pensée volage je veux la figer
De l’oubli la préserver et la communiquer
Quel beau fruit offert par l’éducation
L’écriture ce don labeur des générations
J’écris de l’abîme j’arrive à me soustraire

Toi à qui je veux parler tu m’écoutes tu es là
Loin de moi je pense à toi comment te toucher
Ma missive brave l’absence pour t’approcher
Tu me réponds tu dissipes ma solitude
Mon être se rassure retrouve sa plénitude
Notre communion se perdre ne saura

J’écris pour moi pour toi et pour les autres
Faire perdurer l’élan de mes prédécesseurs
Qui écrivaient sous le crissement enchanteur
De leurs plumes bavant de l’encre parfumée
Sur des feuilles blanches bientôt enjouées
J’écris une histoire mienne en fait la notre

Toi mon ami dis moi pourquoi me bouder
Si j’apprécie plus tes critiques à tes éloges
Ne sais tu pas que j’en tire plus d’avantages
Quand je dis je c’est de toi qu’il s’agit
C’est de nos écrits que l’histoire surgit
Désormais nos pensées ne peuvent échapper

J’écris et à chaque fois je doute de mes raisons
J’écris peu importe même en absence de liaison


Mohamed Guessous
Casablanca le 13-09-07


jeudi 27 mars 2008

Ma Muse



Mais que se passe t-il tout d'un coup
C'est complètement fou
Mon expression s'évanouit mon mot se perd
Ma pensée fuit tel un mirage du désert
Mon amie tu m’abandonnes

Je n'ai que toi pour combler ma solitude
Et je compte sur toi comme d'habitude
Mais voilà que tu me fausses compagnie
En m'accablant de tant d'ignominies
Ma chère je te pardonne

Pourrai-je faire autrement
Pour te faire revenir calmement
Et t'expliquer ta méprise
Au sujet d'une sottise
Ecoute je suis de bonne foi

J’ai délaissé l'écriture
La peinture et la sculpture
Je n'écris plus de poèmes
Je vis à la Bohème
Adorée reviens à moi

Comment dissiper l'absence
En dehors de ta présence
Si tu me lâches maintenant
Pourrai-je m'en sortir autrement
Vois-tu c'est pas possible

Le soleil projette de l'ombre
Ne daigne éclairer les coins sombres
D’une maison désertée
Où tu t'es emportée
En conviens-tu c'est indicible


Enfin voilà que tu reviens
Ça me fait tellement du bien
Que mon inspiration fuse
Dulcinée c’est donc toi ma Muse


Mohamed Guessous
Casablanca le 16-01-08

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