Toi qui scintille calmement dans ton cortège
Depuis l'aube des temps à l'abri du carnage
Quelle chance est la tienne d'habiter la banlieue
Loin des amas et des embouteillages des cieux
Tu enlumines et réchauffes tes rejetons
Qui te suivent avides de tes vibrations
Pour se prémunir ils n'ont pas le choix
Contre la dérive la perdition et le froid
Ton ennemi fatal tu le vois au loin
Tu le sais contre toi il ne pourra rien
Au centre de la galaxie ou il sévit
Il attire son entourage il l'engloutit
Le trou noir de la voie lactée
L'ogre antimatière tant redouté
Tu rayonnes loin de sa gueule
Sans concéder la moindre particule
Des milliards d'années tu en as vécu
Encore jeune pourtant et tu en as vu
De ces débâcles de l'univers
Qui produit le chaos et l'enfer
Mais tu n'as pas perdu ton temps
De Mercure jusqu'à Pluton
Tu as accouché si bien sur Terre
De la vie miracle de l'éther
Astre radieux toi le soleil
Brille encore et toujours pareil
Fais des jours pour une vie éternelle
MG
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4 commentaires:
Nous, les photographes, nous sommes les adorateurs de cet astre! C'est sa lumière, qui baigne nos pas, la prunelle de nos yeux et de notre coeur et la chambre noire de nos appareils...
Bon dimanche!
L'anonyme du premier com est too banal. Mais passer des commentaires sur blogger est un peu compliqué!
"Le trou noir de la voie lactée
L'ogre antimatière tant redouté
Tu rayonnes loin de sa gueule
Sans concéder la moindre particule"
Voilà un passage qui entre en résonance avec le dernier billet!
Bonne nuit!
@ too bana
En effet c'est là tout l'intérêt des échanges entre les blogs,les interactions qui se font alimentent l'inspiration et permettent aux uns et aux autres d'éviter de tomber dans le trou noir!
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