vendredi 17 juillet 2009

hymne à l'eau

Fille de nova fée de la métamorphose
Née sans cesse dans un vaste berceau errant
Fait d'une nébuleuse brassant toutes choses
Dans l'immense tumulte d'un feu ardent

En vapeur tu infiltres les atmosphères
De quelques hasardeux astres de l'univers
Liquide de ton état tu coules partout
Remplissant les gouffres faisant des remous

Traçant rivières étangs et océans
Sur la Terre stérile et aride d'antan
Un renouveau une unique perle bleue
Ou la vie éclot et s'épanouit en tout lieu

Depuis les hauteurs et le long des falaises
Tu chutes avec grand fracas toujours plus bas
Regagner les plaines et calmer tes ébats
Pour préserver la vie mieux à ton aise

Dans les contrées froides tu prends du repos
Tu hibernes en neige grâce à tes cristaux
Ton manteau blanc couvre les terres frileuses
En attendant futur saison chaleureuse

Tu murmures à l'oreille de tout être
Ton appel langoureux frais calme et serein
Le chant de l'amour la joie et le bien être
Mélodie composée d'un message divin

Des fois exténuée par tant de besognes
Tu t'emportes tu dépasses la mesure
Tes nuages lourds obscurcissent l'azur
Courent grondent et inondent sans vergogne

La lune aux aguets se tient décidée
Tente d'irriguer ses cratères desséchés
En attirant tes flots par le jeu des marrées

Sur la grève tu envoies tes vagues déferler
Sans oser la moindre de tes goutes céder

Eau la terre te sied tu ne peux la quitter


MG