jeudi 1 mai 2008

Le feu derrière les barreaux


De nos jours encore au troisième millénaire

Sous nos cieux ombragés pas très clairs

La précarité sociale des démunis

Est une ressource canaille des impunis


L'esclavage histoire croit-on révolu

Se travestit toujours en travail absolu

Pour les misérables souffrant du chômage

Sans protection se prêtent au carnage


Ces parias désignés se laissent enfermer

Pour produire sans plus demander

Que des miettes pour tromper leur diète

Subir l'humiliation vaincre la disette


Ce matin dans cet enclave propice

Un feu complice entre en lice

Se propage dans un grand enfer

Qui encercle les enchainés au fer


Sans issue ne pouvant s'échapper

Les malheureux se retrouvent calcinés

Les secours vains font leur manège

Dans une ambiance de cris et de rage


Des vies en dizaines sont sacrifiées

Sur l'autel de l'inhumanité

Des corrompus des crapules

Ces impunis sans scrupules


A quand pourrons nous rendre concrètes

toutes ces lois fin prêtes


M.Guessous

le 01-05-08





4 commentaires:

Anonyme a dit…

Rien a ajouter epoustoufflant . Toutes nos condoléances au familles de cette catastrophe humaine

MG a dit…

Bienvenu françois,merci pour ta compassion envers les victimes.

Anonyme a dit…

J'ai écrit sur ce sujet dès que j'ai entendu l'information àla radio....Mon texte n'avait rien de poétique...Tu dis avec talent la douleur et l'indignation! Bravo!

MG a dit…

@Hmida c'est vrai, comment peut-on rester insensible à un tel drame,réagir est la moindre des choses...
Content de recevoir ton commentaire,merci