Au départ d'un chemin rectiligne et sévère
flanqué d'un tracé fuyant vers l'horizon
Se dresse l'oiseau de métal à l'allure altière
Prêt à bondir en vacarme c'est sa façon
Sans le quitter des yeux subissant son tonnerre
Nos cœurs le miment s'emballent et accélèrent
Nos corps lévitent ne sentent le sol
Feignent celui déjà en plein vol
De plus en plus l'oiseau s'éloigne
Regarde en avant sa destination
Celle de notre fils et sa compagne
Qui partent réaliser leur aspiration
Les yeux embrouillés nous laissons l'azur
Pour sécher une larme qui parle et rassure
Les enfants éprouvés tels les oiseaux
Savent quitter à temps leur berceau
Voler de leurs propres ailes le plus tôt
Le retour au bercail n'en sera que plus beau
M.Guessous
Premier Juin 2008

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