vendredi 16 janvier 2009

Au delà des pleurs et des lamentations

Les pleurs sur le mort sont une pure perte comme dit l’adage populaire.

Le jour ou on essuiera nos larmes pour ne plus pleurer, on aura compris que nos malheurs antérieurs provenaient en grande partie de nous mêmes.

Ce jour là, on reconnaitra nos erreurs, notre faiblesse et pour tout avouer notre décadence.

Le lendemain, notre histoire sombre et trébuchante reprendra à pas surs et décidés son cours normal pour marcher de l’avant, rattraper les lumières de la civilisation ratées dans le gouffre de la déchéance.

Dès lors, le temps s’égrènera aussi pour nous, comptera pour nous, nous accompagnera vers la délivrance, celle d’un peuple qui aura repris rendez vous avec l’histoire, avec la ferme intention de recouvrir sa dignité, sa force et le respect des autres.

2 commentaires:

Yugurta a dit…

Aux larmes citoyens,
L'heure de choir est arrivée
Hachons hachons !
Tel pourrait être l'hymne de tout peuple qui accepte de subir un karma "séchoir", une bouteille d'eau de vie dans une main et l'autre tendue à l'aumône.
Aucun peuple n'existe avant de prendre conscience.
Ton réquisitoire porte le sceau d'une audace extrême, d'une vison sans bornes et d'une âme qui n'a pas encore renoncé à recouvrer sa pureté originelle.
Mais, de grâce, crois en un vieux baroudeur de l'honneur roturier, ta plaidoirie n'est pas à faire, en ces parages, le coeur sur la main.
Car, l'entends tu, l'hymne réel de l'écrasante majorité des "résidents au maroc" ne comporte qu'un seul mot : EGO.
Le plus "drôle" est que cette foule folle d'elle même jouxte la vraie population marocaine : Des millions d'enfants promis en majorité aux désastres initiés par des adultes qui ont eu le malheur de ne jamais jouer au lego.
Je prône l'avènement d'une ère où tous et toutes veilleront à ne jamais oublier "HIER".

Anonyme a dit…

Souvent je pense que nous n'avons que ce que nous méritons. Nos institutions et nos dirigeants sont faits de la même pâte que nous. Ils sont issus de la même culture à bactéries. Ils sont à notre image. Aussi tordus que nous. Aussi corrompus que nous. Aussi...."tout ce que tu voudras" que nous...
Et je me dis: que c'est foutu ad eternam...