De nos jours encore au troisième millénaire
Sous nos cieux ombragés pas très clairs
La précarité sociale des démunis
Est une ressource canaille des impunis
L'esclavage histoire croit-on révolu
Se travestit toujours en travail absolu
Pour les misérables souffrant du chômage
Sans protection se prêtent au carnage
Ces parias désignés se laissent enfermer
Pour produire sans plus demander
Que des miettes pour tromper leur diète
Subir l'humiliation vaincre la disette
Ce matin dans cet enclave propice
Un feu complice entre en lice
Se propage dans un grand enfer
Qui encercle les enchainés au fer
Sans issue ne pouvant s'échapper
Les malheureux se retrouvent calcinés
Les secours vains font leur manège
Dans une ambiance de cris et de rage
Des vies en dizaines sont sacrifiées
Sur l'autel de l'inhumanité
Des corrompus des crapules
Ces impunis sans scrupules
A quand pourrons nous rendre concrètes
toutes ces lois fin prêtes
M.Guessous
le 01-05-08
4 commentaires:
Rien a ajouter epoustoufflant . Toutes nos condoléances au familles de cette catastrophe humaine
Bienvenu françois,merci pour ta compassion envers les victimes.
J'ai écrit sur ce sujet dès que j'ai entendu l'information àla radio....Mon texte n'avait rien de poétique...Tu dis avec talent la douleur et l'indignation! Bravo!
@Hmida c'est vrai, comment peut-on rester insensible à un tel drame,réagir est la moindre des choses...
Content de recevoir ton commentaire,merci
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