dimanche 7 juin 2009

Les oiseaux

Les oiseaux sont des froussards
Et ce n'est pas un hasard
Ils ont trop peur pour leur vie
Que les autres leurs envient

Une vie simplement belle
Que celle des hirondelles
Ne font-elles pas le printemps
la plus belle des saisons

Regardez le ce pinson
Il nous donne la leçon
Un saut entre deux branches
Un nouvel amour commence

Avez vous fait simple tour
Comme celui du vautour
Qui du ciel tournoie
Épie déjà sa proie

Mais ce hibou somnambule
Que pense-t-il immobile
Sous le clair de la lune
De nos soucis diurnes

Le rossignol moquant
Chante la nuit durant
loin de nos cauchemars
Lui le malin pénard

Les libres sans pesanteur
Ces êtres voltigeurs
Vivent sans se demander
Dans l'univers sans secret

Les oiseaux sont des froussards
Là est leur traquenard
Ne méritant finir
Ils se cachent pour mourir

MG

14 commentaires:

kalimate a dit…

vers légers sans pesanteur, enchanteurs ils nous portent vers les cieux , là où les oiseaux planent et chantent le bonheur d'être libres.

MG a dit…

J'ai de ce septain,poème en sept syllabes,mimé la légèreté et liberté des oiseaux.
Merci à kalimate,qui à tire d'aile est venue la première partager l'insouciance des oiseaux!

yugurta a dit…

Exhaler mes souffles en un seul vecteur, porteur de mes râles et de vos peurs, quid du mâle ou de sa soeur avouera l'extase que l'on vole à nicher en ces branches nues sous ce déluge de passion plumée.

MG a dit…

La plus grave des castrations n'est pas celle qu'on pense mais bien l'intolérable coupant les ailes mais les vraies, faites de plumes qui brassent les airs et bravent les cimes;là l'extase, le tout doux,feutré garanti sans crash!

kalimate a dit…

Et bien Yuggy,ce qui manque au mâle et sa soeur c'est l'envol du vaillant guerrier pour que l'euphorie soit féerie.
reviens yug!

too banal a dit…

Il y a longtemps que j'ai opté pour l'aile en lieu et place de la cuisse!
Excellent dimanche léger, lumineux et frais!

Yug a dit…

Je déguste ces vers sans réussir à m'en dégoûter. Suis je donc à force devenu volatile ?

MG a dit…

@too banal
ça se défend,tu préfères le transport rapide sur l'aile car sur la cuisse tu risques de s'attarder!
pleines lumières sur tes objectifs.

MG a dit…

@yugurta
Je regardai venir boire les oiseaux dans ma fontaine et malgré toutes mes précautions,ces volatiles aux moindres des mes mouvements, s'enfuyaient sans étancher leurs soif
Je sautai alors sur mon clavier pour écrire à tire d'aile ce poème.
Ravi de ton appréciation sur ce poème impressionniste.

kalimate a dit…

MG, cher ami, un mois s'est écoulé et je viens en bonne lectrice chercher mon du en septain, ou alexandrin.. tout ce qui sort de ton clavier sera le bien venu.

MG a dit…

Oui, kalimate, amie lectrice dont j'admire la passion et apprécie l'encouragement; s'il est vrai que mon rythme est lent, il ne fait qu'obéir au manque de temps mais aussi à l'inspiration, elle même chasse gardée de ma muse, sans oublier l'ennemie implacable qu'est la paresse, que ta vivacité t'en garde.
Mon prochain poème, un alexandrin, incube et te sera dédié en remerciement.

Yug a dit…

Présent d'un moment de liberté satisfaite,clinquante image offerte dans le noir d'un pré, les fleurs dorment mais l'orme pleure son chanteur sans tête, l'oiseau mire pourchassé est sur le sol tombé.

MG a dit…

Le noir du prés,
les pleurs de l'orme,
les fleurs qui dorment
et ne peuvent témoigner,
l'oiseau qui tombe martyre
d'un cynisme qui s'approprie la liberté de faire taire un chant qui participe à la symphonie de la nature.
Subtil et beau poème yugurta.

yug a dit…

Cher MG, remercions donc Kali l'instigatrice inspirée